Rendez-vous en terre inconnue-mais-pas-trop

Cette semaine, je vous emmène quelques temps en arrière, pour vous parler de… convention manga et japanimation !

Vous le savez peut-être, la France est le deuxième consommateur de manga après le Japon, ce qui n’est pas peu dire ! Et donc, comme de nombreux compatriotes, j’ai été contaminée par le virus japonais. 

Il est d’ailleurs intéressant de noter que, sous l’influence de ma maman chérie, j’ai longtemps trouvé que les « dessins animés japonais », comme on les appelait, c’était nul, qu’il n’y avait que de la baston sans queue ni tête, et qu’on voyait les petites culottes des filles. 

Et puis au lycée, j’ai rencontrée une amie qui m’a convertie, un peu malgré moi, et sans même que je ne m’en rende compte je me suis retrouvée à la Japan Expo à Paris, costumée de façon approximative, à applaudir les défilés de vrais cosplayers.

 Bizarrement, je ne garde pas un souvenir impérissable de cette expérience, alors que pour les fans de mangas, la Japan Expo c’est sans doute ce qui se rapproche le plus du Graal.

L’explication réside sans doute dans le fait que je suis loin d’être une vraie fan de manga pure et dure : je connais une ou deux séries assez bien, et trois ou quatre autres « ah ouais ça me dit quelque chose, de nom ».

Qu’à cela ne tienne, j’aime suffisamment cet univers pour me rendre régulièrement à la petite convention organisée dans la ville où je fais mes études. 

Ce qu’il y a de bien, c’est que plus une convention a du succès, plus elle attire de stands qui n’ont rien à voir avec les mangas, et donc plus il y a de monde qui vient. L’autre avantage, c’est pour les gens comme moi qui aiment bien mais ne sont pas des mordus : il y a plein de choses intéressantes à découvrir. En fait, n’importe quel curieux doit pouvoir y trouver son compte, à condition d’être un peu ouvert d’esprit et de ne pas être agoraphobe. 

Et c’est ainsi qu’au début du mois d’octobre, je me suis retrouvée, accompagnée de ma sœur et ma cousine, à faire le poireau pendant 2h, en attendant de passer les portes du festival que nous appellerons pudiquement « Moutarde et Manga ».

 Une fois à l’intérieur, nous avons eu un peu de mal à choisir parmi toutes les activités possibles. Voici donc un petit résumé de ce que nous avons fait, pas forcément dans l’ordre.

 Si je devais définir l’ambiance, je dirais que c’était un peu comme une grosse soirée pyjama entre jeunes de la génération Y (nés après 1980 et avant 2000), un moment de retour à l’enfance collectif. On entend souvent des gens dire que les fans de mangas sont asociaux, pourtant j’ai rarement parlé aussi facilement avec des inconnus qu’en cette occasion. 

Donc si, comme moi, quand on vous demande votre avis sur les mangas vous répondez que vous aimez-un-peu-mais-bon-vous-y-connaissez-pas-grand-choses, n’hésitez pas à vous rendre à ce genre d’événement : on ne vous fera pas sentir votre cruel manque de connaissance, et vous pourrez vous amuser autant que ceux qui savent tout sur tout.

Et puis, avec un peu de chance, vous y croiserez peut-être l’idole de votre jeunesse ?